[3] Portes de la Demeure

[3] PORTES DE LA DEMEURE

Description: Quelques escaliers de pierre beige mènent à un vase portail de bois incrusté d'or. Mille ornements se dressent fièrement face aux prestigieux visiteurs de la demeure royale, aujourd'hui aux mains de la Guilde Noire. Il n'empêche que les grands nobles ne s'y rendent pas moins souvent pour de nombreuses soirées mondaines.

Lieu contrôlé par la Guilde Noire:
Bloque l'accès aux lieux [4] et plus des quartiers de la Guilde Noire à tous les non-membres de la Guilde.
Bloque l'accès à tous les lieux non numérotés de la Guilde Noire.

Pour que les non-membres de la Guilde puissent accéder au lieu:
Vous devez venir à bout des gardes et posséder un total de 105 points d'intelligence répartis entre vous et vos alliés pénétrant ce lieu.

Déplacements possibles:
- Un autre lieu de la Demeure Royale
- Le grande marché

3

Le début du jour est timide, à peine suffisant pour éclairer les pas de Maeben, sans parler des rideaux lourds empêchant la lumière de pénétrer la demeure. À peine la jeune femme a-t-elle traversé un premier couloir, qu'une silhouette vient se placer à ses côtés. Encore l'un de ces gardes du corps personnels, qu'elle ne supporte que de mauvais coeur. Ils ne veulent que son bien, évidemment, mais être ainsi toujours suivie et surveillée la rend nerveuse et irritable.

Sans se presser, elle traverse la cour sans accorder le moindre coup d'oeil aux parterres fleuries entourant le chemin. Quelques visages se tournent à son passage, mais nul n'ose venir l'aborder, connaissant son caractère assez impredictible. Ils attendront sûrement la prochaine audience pour s'adresser à elle.

Les portes sont grandes ouvertes à cette heure de la journée, mais aussi défendues que le palais à lui seul. Et là se dresse le chevalier; aussi impatient qu'un homme de ce rang peut l'être.

« Quelles nouvelles m'apportez-vous, sir Sulivan ? »

Enfin, la chef de la guilde se présentait devant Edrévor Sulivan, autrefois chevalier du roi. Il ne reconnut pas la chef de la guilde comme il l'avait vu la dernière fois. En fait, c'était un homme à l'époque où il s'était entretenu avec lui.

"Ah enfin. Je suppose que c'est vous, la chef de la Guilde? Décidemment, vous changez souvent. Mais soit. La situation est scandaleuse."

Dans son fier habit bleu ciel et blanc, l'homme âgé d'une quarantaine d'années, de ses cheveux grisâtres et de sa barbe de trois jours, semblait d'un tempérament fort hautain.

"Ma fille, qui prend des cours à notre domicile, a changé quatre fois de professeur en deux semaines. La sécurité de la cité est déplorable. Comment pouvons-nous espérer un avenir serein pour nos enfants si les rues sont parcourues de criminels? Votre guilde a semé le chaos dans la cité. On nous avait promis un rétablissement de la sécurité, qu'en est-il? Je vous rappelle que votre richesse dépend de nos caisses."

Il est vrai qu'une grande partie de la monnaie de la cité circulait par les portes-feuilles des plus riches qui faisaient tourner les luxueux magasins. Et les nobles prenaient toujours soin de conserver une bonne partie de leur argent bien cachée.

"Et la place, un conflit a encore éclaté! Nous ne pouvons plus faire un pas en dehors de nos résidences. Nous ferons un séjour prolongé en dehors de la ville si la situation ne s'améliore pas."

[Désolé pour ce piètre message, je me remet dans le bain. N'oublie pas de te référencer ici: https://bruleciel.forumactif.com/t834-recensement-mai-2013]

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Et c'était repartit pour un tour de doléances, ça n'arrêtait décidemment jamais les lamentations et les accusations. Cet homme était exécrable, mais Maeben avait vu pire - elle parvint donc à garder son calme malgré sa sérieuse envie de l'envoyer balader pour lui faire comprendre sa façon de voir ses jérémiades. Elle se contenta de sourire froidement en guise de salutation, puis de croiser les bras et de tenter de lui expliquer la situation.

- Messire Sulivan, commença-t-elle - rien de mieux qu'un titre bien prononcé pour brosser un chevalier dans le sens du poil - du moins la plupart du temps. Je suis parfaitement au courant de cette situation, et je peux vous assurer que tout est fait pour que la situation soit remise en ordre : vous connaissez cependant les habitudes de la populace, incapable de se plier aux ordres autrement que sous la menace. C'est pour cette raison que les criminels courent encore, mais cela ne durera plus longtemps. Vous le savez, la sécurité de vos familles passe avant tout le reste et sera la première chose à être rétablie. D'autant que l'extérieur de la ville est plus dangeureuse que ses quartiers, messire.